En France, quand on n'est pas content, on sait le faire savoir avec panache: prise de la Bastille, décapitation du roi Louis je-sais-plus-combien, envoi de petites culottes à Jean Castex... Oui, désormais, on se bat à coups d'élastique de strings dans la tronche. «Bonjour Monsieur le Premier ministre, je vous amène le courrier du jour. Voici 337 colis de lingerie, bonne journée Monsieur Castex!».
La France vit en ce moment son troisième confinement, durant lequel le ministre a imposé une fermeture des boutiques de sous-vêtements, considérées comme des commerces non-essentiels. Il n'en fallait pas moins pour énerver les gérants des boutiques, qui ont décidé de ne pas faire dans la dentelle (...) pour signifier leur désaccord avec le premier ministre. Sur les réseaux sociaux, accompagnés du hashtag #actionculottée, les photos de dessous féminins pleuvent.
Si elles ont choisi la carte de l'humour, les boutiques soulignent tout de même que la culotte est un bien essentiel. Vont-elles faire changer d'avis Jean Castex? Aucune idée. Et surtout, que va faire le premier ministre des centaines de strings, tangas et autres dessous reçus à Matignon?
La Réunion 🇷🇪 solidaire #actionculottee pic.twitter.com/jm1PfoxaTw
— julie Sidiot (@tsunamoi) April 20, 2021